Editorial 2/4 2015

À toutes nos fidèles lectrices et lecteurs

Soyez bénis de la part de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, Lui qui nous rend capable de méditer et réfléchir de sa part sur cette toile pour ce 2ème trimestre 2015.
De ce fait, notre joie est immense non seulement parce que vous lisez nos réflexions; mais surtout parce que vous reconnaissez là-dédans le langage „Schibboleth“ du royaume céleste; royaume qui est le nôtre et le vôtre aussi.
Ce langage „Schibboleth“(Juges12:6), disions-nous, que le diable et ses serviteurs bien que déguisés en peaux des brébis ne sauront jamais ni tenir encore longtemps, ni le maintenir avec perséverance (Apo.13:11); car les choses de ce royaume ne sont pas pour eux.
Ainsi le thème qui fera l´objet de notre réflexion durant ces 3 prochains mois se résume de la sorte:

…que personne, homme, femme, famille, tribu ou pays ne se glorifie dans son coeur et ne dise: j´aurai la paix, quand même je suivrai les penchants de mon coeur, et que j´ajouterai l´ivresse à la soif (Deutéronome 29:18-19, 24-27)

Dans notre précedent éditorial 1/4 de 2015, l´Eternel Dieu des armées nous a enseignés avec vehémence dans sa Parole infaillible que le peuple qui avait l´air de l´honorer, ne l´honorait que de la bouche et des lèvres. Mais en sondant le coeur de ce peuple en question, le Saint d´Israél trouvait que le coeur de ce peuple était éloigné de Dieu.
À tel niveau que même la soi-disante crainte que ce peuple avait de Dieu, le Seigneur Dieu jugea que cette crainte était basée sur les préceptes des traditions des hommes.
Voilà pourquoi le sujet de l´idolâtrie pratiquée sur l´échelle mondiale que nous abordons est un sujet sensible. Les gens de toutes les nations sont ivres, ils chancellent et tâtonnent en plein jour; vu que le Dieu de gloire a répandu sur eux un Esprit d´assoupissement, càd Il a ajouté l´ivresse à leur soif, à cause de leur incrédulité.

Un exemple concret nous aidera à saisir l´origine de l´aspect mondial de l´idolâtrie tel que nous le voyons de nos jours dans cette génération de la fin et de comprendre que le diable a tenu à dévier ou détourner l´adoration adressée au créateur du ciel et de la terre en sa faveur.
Puisque quand l´homme identifie Dieu qu´il adore en lui donnant une représentation ou une image d´une créature quelconque, cet homme est hors la volonté divine et par conséquent la dite adoration est considerée aux yeux de Dieu comme l´idolâtrie.
C´est pour cette raison qu´après avoir médité les saintes écritures et après avoir lu maints ouvrages sur l´histoire du peuple d´Israél par rapport à leur Dieu et l´attitude recommandée à ce peuple face à d´autres nations, histoire corroborée par d´autres écrivains même profane, le Seigneur Jésus Christ permet que je puisse vous parler de ce concept: „Mère de Dieu“.
Concept pouvant sembler être banal et sujet à des simples discussions aujourd´hui, mais et pourtant que le diable à introduit furtivement, voire avec ruse dans les moeurs ou traditions des hommes depuis l´époque des enfants de Noé (du vivant de Sem, Japhet et Cham) sur terre càd juste après le déluge, l´esprit de la séduction car cet esprit séducteur agissait déjà dès l´aube de l´après le déluge.
À titre d´exemple:

Marie, la mère de Dieu

Dieu vit que la mechanceté des hommes était grande sur la terre, …L´Eternel fut affligé dans son Coeur et se répentit d´avoir créé l´homme. Et l´Eternel dit: j´exterminerai de la face de la terre l´homme que j´ai créé … jusqu´au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel … (Génése 6:5-7)
Et comme nous savons la Suite de l´histoire, Dieu sauva la vie seulement de Noé, le seul que l´Eternel trouva juste parmi les gens de sa génération. Mais les autres périrent dans les eaux du déluge, excepté le prophète de cette génération là qui trouva grâce aux yeux de Dieu et sa famille; en tout: HUIT (8) PERSONNES sur autant des multitudes furent sauvées

Mais écoutez bien mes chers (ères) ami(e)s, Dieu extermina simplement les chairs humaines, et les chairs des animaux ou des oiseaux qui retournèrent à la poussière (terre-l´eau) matière initiale à partir de laquelle elles furent formées mais l´Eternel Dieu ne tua malheureusement pas l´esprit de séduction qui entraîna toute l´humanité dans une violence extrême, méchanceté, cruauté terrible.
Et pourquoi l´esprit séducteur ne fut pas tué? Parce que les eaux du déluge n´avaient aucun effet sur l´esprit séducteur.
Le même esprit qui séduisit la femme d´Adam (devenue Eve après le péché), c´est le même qui a séduit encore Cusch (père de Nimrod) en séduisant encore davantage la femme de Cusch (à savoir Semiramis) après la mort de celui-ci.

CUSCH appelé aussi Bel, Hermes (selon les Grecs); fils de Cham, Baal (selon les hebreux); Marduk ou Mérodac (Jéremie 51:44; 50:2; Esaïe 39:1); Mercure ou Janus (selon les Romains) Actes14:11-12; se donna pour interprète des dieux et prétendait lui-même transmettre aux gens des révélations et interprétations données par les dieux.
C´est lui (Cusch) qui encouragea les gens à réaliser la tour de Babel dont son fils (Ninus ou Nimrod) fut bâtisseur plus tard; de la même manière que le roi David fut l´initiateur et préparateur de la construction du temple dont son fils roi Salomon en fut le bâtisseur.
Le culte des ancêtres, dedié à la nature et autres images ou objets commença timidement à son époque.

De l´origine du concept „mère de dieu“ jusqu´ à „Marie, mère de Dieu“ aujourd´hui

Pour ce besogne, Satan a utilisé beaucoup la femme de Cusch après la mort de celui-ci. Cette femme du nom de Semiramis déifia NINUS (Nimrod) son fils au rang d´un dieu et par conséquent:
– Cusch, le père de Ninus qui de son vivant se prenait déjà pour interprète des dieux, fut élevé au rang „de père des dieux“ et Semiramis, elle-même la mère de Ninus devint automatiquement „la mère des dieux“, appelée aussi: „la reine du ciel“ ou „la reine de paix“.
– Satan sachant l´existence de la promesse de Dieu contre lui (Satan), promesse basée sur la posterité de la femme, utilisa ses astuces pour dévier l´attention de plusieurs en surnommant le dieu Ninus de „Zeroashta“ en d´autres termes „la semence promise de la femme“
– Le même esprit séducteur alla plus loin encore dans ses ruses, non seulement en anticipant la manifestation de la posterité promise de la femme mais en accordant une élevation (adoration) de la femme-mère Semiramis de loin plus supérieure que celle du fils Ninus-dieu.
Il faut le savoir, le culte de la femme prit corps à cette époque, car on décrivait cette mère des dieux comme protectrice de son fils, médiatrice, ou encore bizzarement comme „écrasant le serpent sous ses pieds“; qui en même temps jouait le rôle de la mère et celui de la femme du fils Ninus-dieu.

L´idolâtrie de la reine du ciel s´est répandue sur toutes les nations de la terre